Des tensions notables ont éclaté entre les opposants au chantier de l’A69 et les forces de l’ordre dans la nuit de samedi à dimanche. Quatre personnes ont été interpellées après des affrontements violents sur le site de construction à Saïx.
Dans la nuit du samedi 31 août au dimanche 1er septembre, les tensions ont atteint un nouveau seuil sur le chantier de l’A69, une autoroute controversée reliant Toulouse à Castres. Dès la reprise des travaux de déboisement à minuit, des affrontements ont éclaté entre les opposants au projet et les forces de l’ordre, entraînant l’interpellation de quatre personnes.
Les affrontements ont également eu des répercussions sur les infrastructures locales, avec des perturbations sur le trafic ferroviaire entre Toulouse et Castres. La préfecture du Tarn et Atosca, la société concessionnaire, ont entrepris l’abattage d’arbres autour des zones occupées, incluant un platane bicentenaire classé.
La résistance continue
Les opposants au chantier ont promis de poursuivre leur action. Selon leurs déclarations, la violence exercée par les forces de l’ordre et les industriels reflète une panique face à leur détermination croissante. De plus, un incendie a été signalé sur une autre zone de résistance, augmentant les tensions.
Un projet controversé
La construction de l’A69 est fortement critiquée par les collectifs écologistes. Ils dénoncent la destruction de terres agricoles et d’écosystèmes, ainsi que des impacts négatifs sur le climat. Les tensions risquent de perdurer tant que ces préoccupations ne seront pas adressées.
