Le dimanche 24 mars, la ville de Tournefeuille, près de Toulouse, a vibré au rythme du meeting de Raphaël Glucksmann, eurodéputé et candidat à la tête d’une liste d’union entre le Parti Socialiste (PS) et Place Publique pour les prochaines élections européennes.
Ce rassemblement a marqué les esprits, non seulement par la présence de Glucksmann, mais surtout par l’optimisme contagieux des militants, nourri par des sondages prometteurs.
Avec des intentions de vote oscillant entre 11 et 13%, les soutiens de Glucksmann voient dans ces chiffres la preuve d’une « glucksmania » en devenir. Les militants, convaincus de la sincérité et de l’intégrité de leur candidat, semblent plus motivés que jamais à faire de cette campagne un succès. « Il donne plein d’espoir », « Quelqu’un de sain, simple, sincère et honnête », telles sont les paroles qui résonnent à l’entrée de la salle du meeting, témoignant de l’adhésion à la figure de Glucksmann.
La dynamique observée à Tournefeuille ne se limite pas à des appréciations personnelles sur le candidat, mais s’articule également autour d’une stratégie électorale claire : dépasser la liste de la majorité présidentielle conduite par Valérie Hayer. « On est le vote utile à gauche », « On est le premier parti de gauche dans les sondages », affirment Rubens et Lucas, jeunes socialistes venus du Rhône, symbolisant l’ambition d’aller chercher les 18% d’intentions de vote.
Au-delà de la campagne, les militants mettent en avant l’importance du groupe des Socialistes & Démocrates (S&D) au Parlement européen, où PS et Place Publique pourraient jouer un rôle clé dans les négociations et les arbitrages, contrairement aux groupes jugés ultraminoritaires des écologistes et des Insoumis. Cet argument stratégique renforce la conviction des militants quant à l’impact potentiel de leur engagement.